Women and Justice: Keywords

Legislation

Loi No. 2014-873 du 4 Août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (Law relating to real equality between women and men) (2014)


Domestic and intimate partner violence, Forced and early marriage, Property and inheritance rights

Articles 32-53 of this law reinforced the provisions of the French Civil and Criminal Codes to provide enhanced protection to victims of domestic violence, including in relation to custody and housing. Articles 54-55 of the law reinforced the provisions of the French Civil Code preventing forced marriages. Notably, pursuant to Article 55, notwithstanding that each spouse’s “loi personnelle” (i.e., the law of the country of which the spouse is a national) generally determines the criteria and conditions required to marry, each spouse’s consent is required regardless of the spouses’ “loi personnelle.”

Articles 32-53 de la loi renforce les provisions du Code Civil et Code Pénal Français avec le but de renforcer la protection pour les victimes de violences domestiques, en particulier liée à la garde des enfants et du logement. Articles 54-55 de cette loi renforce les provisions du Code Civil Français avec l’objectif d’empêché les mariages forcés. En particulier, selon l’Article 55, même si chaque conjoint a une loi personnelle (la loi de leur pays de citoyenneté), qui normalement détermine les critères et conditions nécessaires pour un mariage, le consentement de chaque conjoint est requis.



Loi No. 2010-769 du 9 Juilet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants (Domestic violence and effects on children) (2010)


Domestic and intimate partner violence, Gender-based violence in general

Article 8 of the law amended the French Civil Code provisions regarding parental custody. Specifically, it included harassment or violence, whether physical or psychological, by one parent against the other among the factors in custody determinations. Article 31 of the law amended the French Criminal Code as follows: (i) it clarified that psychological violence falls within the scope of violence against the person; and (ii) it introduced a penal offense when the harassment of one’s spouse or partner results in a degradation of that spouse’s or partner’s physical or mental health.

Article 8 modifie les provisions du Code Civile Français qui adresse la garde des enfants. En particulier, l’article inclut le harassement ou la violence, physique ou psychologique, par un parent contre un autre comme un facteur a considéré durant la détermination de la garde d’un enfant. Article 31 modifie le Code Civile Français de deux manières : (i) cela clarifie que la violence psychologique est un type de violence contre un individu ; et (ii) cela introduit une offense pénale quand le harcèlement d’un conjoint, d’un partenaire lié par un pacte civil de solidarité, ou d’un concubin aboutit à la dégradation de leur santé physique ou mentale.



Loi n° 2006-399 du 4 Avril 2006 renforçant la epression et la epression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs (Law reinforcing the prevention and repression of violence within couple or against minors) (2006)


Domestic and intimate partner violence, Female genital mutilation or female genital cutting, Sexual violence and rape

Article 11 amended the French Criminal Code to recognize that a spouse can commit rape against their spouse. It also states that the presumption that a spouse has consent to sexual acts within the matrimonial relationship only continues until proof to the contrary. Furthermore, in sentencing a person convicted of rape, the fact that the victim is the accused’s spouse does not affect the application of rape sentencing guidelines. Article 14 amended the French Criminal Code to allow for the prosecution of female genital mutilation committed abroad on a minor victim legally residing in France. This paralleled a legal shift making female genital mutilation an exception to medical confidentiality that must be reported to the police, social services, and administrative services.

Article 11 modifie le Code Pénal Français, pour reconnaître qu’un conjoint peut commettre le viol contre leur conjoint. L’article conclut que le fait qu’un conjoint a consenti à des actes sexuels durant leur relation matrimoniale ne continue que jusqu’à preuve du contraire. Par ailleurs, durant la période d’imposition de peine, le fait que la victime de viol est le conjoint de l’accusé n’affecte pas le besoin de suivre les directives légales d’années de peines pour viol. Article 14 a modifié le Code Pénal Français pour permettre la poursuite en justice de tout acte de mutilations sexuelles féminines fait à l’étranger sur une victime mineur résident habituellement sur le territoire Français. Cette décision est prise en parallèle à d’autres modifications de lois, faisant que tout acte de mutilations sexuelles féminines est une exception au privilège médical, et qu’il faut informer la police, les services sociaux, et administratifs.



Loi No. 2004-439 du 26 Mai 2004 relative au divorce (Law relating to divorce) (2004)


Divorce and dissolution of marriage, Domestic and intimate partner violence, Property and inheritance rights

Article 22 modified the French Civil Code, establishing a new civil law for eviction of a violent spouse from the matrimonial home. Specifically, the law amended the French Civil Code to provide that, where a violent spouse puts their spouse or children in danger, the judge may order separate residence, indicating which spouse may continue to live in the matrimonial home. Absent special circumstances, it is the violent spouse who should be ordered to leave the matrimonial home.

Article 22 modifie le Code Civil français, en établissant une nouvelle loi civile par rapport à l’expulsion d’un conjoint violent du logement conjugal. En particulier, la loi modifie le Code Civil Français, pour donner le droit à un juge de préciser que si un des conjoints est violent et met l’autre conjoint ou les enfants en danger, le juge peut avoir le pouvoir de déclarer que seul un des conjoints puisse continuer à vivre dans la maison conjugale. Absent des circonstances particulières, c’est toujours le conjoint violent qui devra être ordonné de partir du logement conjugal.